Les 5 sens
du cheval
Les sens des chevaux leur permettent de bien appréhender ce qui se passe dans leur environnement. Comme chez l'homme, ces sens sont:
La vue (yeux)
L'ouïe (oreilles)
Le goût (langue et palais)
L'odorat (nez)
Le toucher (peau)
La vue du cheval est très différente de celle de l'homme, car ses yeux sont situés de chaque côté de sa tête. Bien sûr, son champ de vision s'étend sur 350°, mais il a deux angles morts: l'un, petit, au bout du nez et l'autre derrière lui.
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La
vision binoculaire (champ visuel qu'il voit avec ses 2 yeux), qui
lui permet d'apprécier les reliefs, les profondeurs et les
volumes, est réduite à un champ de 65°, dans la
zone de progression centrale du cheval. Sur les 285° restants,
sa vision est monoculaire (il voit avec un seul oeil), sans relief;
pour apprécier les perspectives, il doit bouger la tête.
Et comme, en outre, il voit flou, il perçoit mieux les objets
en mouvement.
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Il
ne faut jamais approcher un cheval par l'arrière, au risque
de le surprendre en étant son champ visuel aveugle. Ses gros
yeux ronds, dotés d'une large pupille laissent pénétrer
beaucoup de lumière, ce qui lui procure une bonne vision nocturne.
Il distingue le rouge, le vert, le bleu et particulièrement
bine le jaune.
Le cheval pallie ses déficiences visuelles en utilisant son ouïe et son odorat, tous deux excellents. |
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L'ouïe
du cheval est bien plus développée que celle de l'homme.
Ses oreilles, très mobiles, peuvent pivoter dans toutes les
directions pour capter les bruits environnants. Lorsqu'un cheval lève
la tête, encolure tendue et oreilles dressées, c'est
qu'il a entendu quelque chose.
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Les
chevaux sont très sensibles aux hennissements de leurs congénères.
De même, la voix humaine peut contribuer à les calmer
s'ils sont effrayés ou nerveux. Ainsi, il faut toujours parler
à un cheval qu'on aborde, surtout s'il tourne le dos, pour
éviter de le surprendre, ce qui peut provoquer chez lui une
réaction de défense.
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Le
cheval utilise son goût pour différencier les plantes
comestibles de celles qui sont toxiques. Il ne consommera, par exemple,
que les parties non toxiques des renoncules. Les chevaux, comme les
hommes, ont aussi des préférences alimentaires. Souvent,
ils apprécient le sucré mais ne dédaignent pas
une pomme un peu acide et aiment lécher un bloc de sel.
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