Le Maréchal-ferrand
Il s'agit d'un métier artisanal noble et ancien qui est, aujourd'hui exercé de manière très moderne et très sophistiqué. Mais il reste exigeant au niveau des horaires... et du dos !
Etudes:
Elles durent au moins deux ans, soit par le biais de l'apprentissage chez un maître maréchal, soit dans une école spécialisée ou certains lycées agricoles proposant l'option maréchalerie. En général, il est possible d'entamer cette formation dès la fin de la troisième.
Exercice:
Un bon maréchal
est très demandé ! Les journées sont parfois longues
et le dos -très sollicité dans ce métier- peut en souffrir.
Indispensable: une bonne forme physique et une bonne musculature.
Exerçant une profession libérale, le maréchal doit assurer
sa comptabilité et la gestion de sa clientèle, ce qui allonge
notablement son temps de travail !
La maréchalerie a beaucoup évolué et on recherche aujourd'hui
des artisants très compétants, capables de travailler en collaboration
avec les vétérinairespour toutes le ferrures correctrices ou
orthopédique, ainsi que l'optimisation des performances des chevaux
de compétions et de courses, les trotteurs notamment.
Salaires:
Les revenus de cette profession libérale sont directement liés au nombre d'interventions, puisque le maréchal est payé à l'acte ( une ferrure standard se paye 400 à 500 francs, déplacement compris). Le maréchal a quelques frais (achat des fers, mais surtout essence et maintenance de sa camionnette) mais c'est un métier où l'on peut aujourd'hui très bien gagner sa vie !
Adresses: Service
des Haras Nationaux Ministère
de l'agriculture et de la Forêt |