Le lad-jockey
C'est un métier des courses. La lad-jockey doit être capable d'assurer toute la préparation d'un cheval de course de galop sous les ordres d'un entraîneur. Avec de l'expérience, le lad-jockey sera amenéaussi à monter en course. Son équivalent dans les courses s'appelle le lad-driver.
Formation:
Le diplôme
pour cette formation est le CAPA (Certificat d'aptitude professionnelle agricole)
de lad-jockey. Il se prépare à l'issue de classes de 3ème
et de 4 ème préparatoires (donc déjà orientées
vers le cheval). La formation proprement dite s'effectue dans une école
spécialisée dans les métiers de courses. Les aptitudes
physiques exigées sont très importantes et des examens médicaux
sont assurés avant et pendant la formation.
Les apprentis de moins de 18 ans sont rémunérés à
25% du SMIC la 1ère année (1700F par mois), 37% la 2nd année
(2500F) et 53% la 3ème année (3600F).
Seule ombres à ces perspectives alléchantes: les restrictions de taille et de poids sont très sévères. Une taille de moins d'1,40 m et un poids de moins de 40 kg sont exigés à 14 ans, à l'entrée de la formation ! Mais l'espoir de monter en course est une motivation importante pour les poids plumes ... qui devront résister à la gourmandise. |
Débouchés:
Être embauché dans une bonne écurie de courses de galop assure une rémunération stable ... mais pas très élevée : de 6800F (le SMIC) à 7500F environ, plus des primes de nourriture et de logement. C'est métier de responsabilité (les chevaux dont on s'occupe on parfois une énorme valeur marchande) et les meilleurs auront leur place en course. Avec beaucoup d'expérience, certains pourront, plus tard, s'orienter vers le métier d'entraîneur.
Exercice:
Ce métier est passionnant mais dur: la lad-jockey effectue le travail d'un palefrenier qualifié, en outre, il monte 3 ou 4 chevaux par jour à l'entraînement. Il ne faut pas craindre de se lever à l'aube et de monter par n'importe quel temps. Ce métier demande méthode, courage et régularité. Il est déconseillé à ceux qui ne sont pas du matin !