L'organisation hiérarchique
de la harde
Le cheval sauvage vit en groupes organisés dans lesquels certains individus dominent ou non les autres. Les chevaux obéissent à la loi du troupeau qui est complexe et sans merci.
Sociables et grégaires, ils ne peuvent pas se passer de la compagnie des autres et de la structure -exigente mais rassurante- du troupeau. Comme tous les animaux menacés par les prédateurs et ne pouvant pas se défendre par la force, le cheval doit sa survie à la fuite, et doit donc être informé imédiatement du danger.
La vie communautaire présente pour lui l'avantage de permettre une surveillance collective, organisée et permanente. Ainsi, les uns veillent pendant que les autres dorment, les adultes protègent les poulain, etc.
Evidemment, toute médaille a son revers, et les luttes de pouvoirs existent aussi chez les équidés. L'autorité n'est pas toujours bien acceptée, les jalousies sont attisées par la faim ou la présence de belles juments, l'esprit de clan règne et la tyrannie peut parfois exister. Nos amis les chevaux, si gentils, seraient capables de mesquinerie ? Oui et non. La hiérarchie est là, justement pour que ces sentiments ne nuisent à l'espèce: bien des bagarres sont évitées précisément parce que chacun reste à sa place ... du moins en principe !
Au sein du troupeau, il existe aussi la relation Dominant/Dominé.
Un cheval dominant accède prioritairement aux sources d'eau et de nourriture. Les autres membres du groupe le respectent et ne lui opposent aucune contestation. Pour qu'un cheval atteigne cette position, il devra affronter ses congénères jusqu'à ce que ceux-ci se soumettent. Un même cheval peut être dominant et dominé.
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