Le Breton

Le Breton nous vient, comme son nom l'indique, de Bretagne. Il a des origines qui remontent à 2000 ans avant notre ère, et il connait depuis un tel succès qu'on en compte environ 200 000 rien que sur le territoire français aujourd'hui.

Standard :

Le Breton est très rond : son arrière main très puissante est arrondie, elle forme presque un demi cercle. Son poitrail très ample et bien musclé est arrondi. Son encolure courte et musclée n'est formée que de lignes courbes. Ses membres courts et robustes sont très musclés. Seule sa tête est carrée, au regard doux, avec de petites oreilles et un front large. Les naseaux sont bien ouverts, le garrot moyennement accentué, son dos est court, large, musclé, les reins bien attachés, les membres musclés et bien articulés. Toutes les robes sont admises même si le noir reste rare, contrairement à l'aubère qui est la plus répandue. Sa taille est entre 1m52 et 1m66 au garrot.

Origine :

Depuis le Moyen Age, il existe 3 types de Breton. Leurs origines communes remontent à 2000 ans avant notre ère, lorsque les Aryens introduisirent sur notre territoire des chevaux asiatiques. On l'appela "Bidet d'allure" à cause de son trot ressemblant à l'amble. Le premier type de Breton est le plus léger. On le nomme aussi "cheval de Corlay". Il avait du sang oriental et servait à la selle et au trait rapide. Il a quasiment disparu de nos jours. Le deuxième type, appelé Moyen Breton ou Postier Breton descend du croisement entre le 3ème type de Breton et le Hackney. Il est le plus répandu car il est très performant au trait agricole ou de diligence par exemple. Le dernier type est le Trait Breton ou le Gros Breton provenant d'un croisement entre le Percheron, l'Ardennais et le Boulonnais. On en rencontre presque plus aujourd'hui, mais il servit à améliorer de nombreuses races de lourds.

Caractéristiques :

Energique, vif, actif, la plupart du temps docile. Même si le Breton a été moins menacé par la motorisation des campagnes que ses frères lourds, il en a tout de même souffert. Aujourd'hui, il tente de se reconvertir dans le loisir. Les éleveurs bretons tentent d'alléger le modèle afin qu'il ne serve plus d'animal de boucherie. On a actuellement tenté un croisement avec un pur sang arabe. Le Breton est un bon cheval de trait, puissant mais gentil et sociable. Pourquoi ne pas le laisser repeupler les clubs ? Il serait parfait pour herser la carrière, faire les cours de voltige... C'est une des multiples possibilités d'utilisation du cheval de trait.

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Texte provenant de "Saltador"