L'Ardennais

L'Ardennais est un des plus anciens cheval lourd d'Europe. Il sert de nos jours surtout pour le trait lourd et les travaux agricoles. Il reçut le surnom de carrossier du nord, car il tira les canons et les fourgons de la Grande Armée pendant la campagne de Russie.

Standard :

Le stud book fut ouvert en 1908 : relativement petit, toutes robes acceptées sauf le noir, tête lourde, face large, petites oreilles pointues, oeil grand, encolure courte et musclée naseaux larges, garrot bas, dos et reins larges et musclés, croupe arrondie et souvent double, membres résistants, courts et musclés, bonnes articulations, pieds larges, poitrine ample et profonde, cuisses très musclées, tête camuse, robe généralement rouanne, aubère, gri fer, alezan brûlé, baie. Le noir et le gris pommelé ne sont pas autorisés.

Origine :

Il y a 2 hypothèses quant aux origines de l'Ardennais : on dit qu'il descendrait du cheval préhistorique nommé le cheval de Solutré ou du cheval de trait mentionné par Jules César dans "Commentaires sur la guerre des Gaules", tout petit, qui pourrait être un ancêtre de l'Ardennais.

Jusqu'au 19ème s., il fut surtout utilisé pour tirer des diligences. Puis des croisements avec des Arabes, des Purs-sangs, des Percherons et des Boulonnais furent opérés. Ces croisements donnèrent 3 types d'Ardennais : l'Ardennais proprement dit, dont le nombre diminue fortement, l'Auxois, plus imposant, en voie de disparition et l'Ardennais du Nord, le plus grand des trois. Il est très performant, capable de tirer de très lourdes charges sur des terrains escarpés, ce qui lui vaut un succès fou dans le nord. Le berceau de la race se situe dans le quart est de la France : des Ardennnes au Jura et au Bassin Parisien, en passant par la Lorraine et la Bourgogne. On en trouve même en Belgique.

Caractéristiques : L'Ardennais est très courageux, résistant, dur et généreux à l'effort. Sa générosité au travail et sa gentilesse font dire qu'un enfant pourrait le conduire aux champs sans problèmes. On utilisa longtemps le type le plus lourd d'Ardennais pour tirer l'artillerie dans les armées. Dans l'agriculture, on l'utilisait pour les labours.

Petit à petit, on l'orienta vers la boucherie mais heureusement, il connut une reconversion dans l'attelage de loisir, comme tous les chevaux de trait. Evidemment, comme pour les autres races lourdes, les éleveurs ont du alléger le modèle, le rendre plus compact, plus solide. Les utilisateurs du trait Ardennais apprécient surtout son caractère doux et tranquille.

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Texte provenant de "Saltador"