La gale est une inflammation de la peau causée par de minuscules acariens. Maladie contagieuse, elle provoque de telles démangeaisons que le cheval trépigne et se mord. Si celles-ci deviennent insuportables, il peut se blesser gravement en se cognant contre les surfaces à sa portée. Les endroits de la peau infestés se couvrent de croûte et les poils tombent. Cette maladie se traite néammoins facilement avec un onguent que vous prescrira le vétérinaire.

Une selle mal ajustée peut provoquer des écorchures douloureuses pour le cheval particulièrement au niveau du passage de sangle et du garrot. Il faut toujours veiller à ce que le cheval soit bien harnaché et ne pas le monter s'il présente des blessures dues au frottement d'une pièce de harnachement. Une selle ou un bridon bien ajustés peuvent parfois causer des irritations si le cuir n'est pas entretenu correctement. En effet, il devient dur et rigide et ne peut s'adapter au cheval. Les chevaus blessés avec une plaie ouverte doivent rester au repos jusqu'à complète guérison. Le vétérinaire prescrira un traitement local antiseptique pour accélerer la cicatrisation et prévenir tout risque d'infection.

Certains chevaux ont des zones de peau dépigmentées et peuvent donc facilement attraper des coups de soleil. Les poils des zones brûlées tombent, des ampoules se forment et le cheval pèle.
Pris à temps, les coups de soleil peuvent être rapidement soulagés par une pommade à base d'huile de foie de poisson. Les chevaux craignant le soleil doivent être rentrés par temps très ensoleillé.

Les chevaux qui sont enfermés en hiver et qui ont le poil long peuvent attrapper des poux. Le cheval se frotte et se lèche. Pour détecter la présence de poux, vérifiez la base de la queue et la crinière. Les poux du cheval ne se transmettent pas à l'homme.
Les poux pondent des oeufs jaunâtres, les lentes, que l'on trouve accrochés sur la face interne des poils. Le vétérinaire prescrira alors un traitement qui devra être renouvellé un certain nombre de fois.

Les crevasses affectent les plis des paturons et les talons, généralement aux antérieurs. Leurs causes sont diverses: blessures, infections bactériennes, allergies à certaines nourritures comme le trêfle, humidité excessive, pré boueux ou parfois diarrhées qui souillent les membres. Les zones atteintes enflent et suppurent puis des croûtes se forment. Aux talons, la peau commence par peler, puis gerce et les crevasses apparaissent.
Dans le pli du paturon, la peau est sensible et délicate. Pour cette raison, il ne faut jamais couper les fanons d'un cheval car ils servent de gouttière à l'eau qui coule sur les membres. L'eau ainsi drainée ne peut affecter les plis du paturon.
Il faut traiter ce genre de problème dès son apparition car il peut s'étendre très vite.
Pour prévenir les crevasses, séchez soigneusement au niveau du paturon après la douche ou si le cheval est dans un pré humide ou boueux puis enduisez-le de vaseline.

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La teigne est une mycose due à un champignon microscopique. C'est une maladie très contagieuse pour les chevaux de la même écurie. Elle se propage par le biais des instruments de pansages et peut même se transmettre à partir d'un cheval porteur ne présentant encore aucun symptôme.
Les poils se mettent à tomber par plaques arrondies et l'infection se propage en cercles autour des zones touchées. Le cheval infecté doit immédiatement être isolé; la maladie étant transmissible à l'homme, de strictes mesures d'hygiène s'imposent dès qu'elle est identifiée. Il faut appeller le vétérinaire et traiter le plus vite possible.

La dermatite estivale (ou gale d'été) est une sorte d'eczéma causé par la salive de moucherons qui piquent les chevaux. Elle affecte en particulié la crinière et la queue. La peau rougit et boursoufle, le cheval se gratte et se mord. Si rien n'est fait, il peut se créer des plaies purulentes. Ces moucherons sont surtout actifs au lever du jour et à la tombée de la nuit. Le mieux est de mettre les chevaux affectés dehors uniquement dans la journée.
Les zones atteintes doivent être traitées avec une lotion prescrite par le vétérinaire.

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Vous avez sans doute déjà remarqué de petits oeufs jaunes sur les poils des chevaux. Ces sont des oeufs de varrons. Lorsque les larves éclosent, elles perforent la peau et pénètrent dans les tissus puis circulent dans les muscles dorsaux où elles se développent en formant des tumeurs dures sous la peau. Il faut retirer les oeufs dès leur apparition, avec un rasoir à main ou du vinaigre.
Il ne faut pas presser ces tumeurs pour faire sortir les larves. En revanche, le vétérinaire prescrira un traitement pour les inciser.

Les verrues peuvent causer un grand désagrément aux chevaux et proliférer si elles ne sont pas détruites. Si elles sont petites, les traitements actuels sont très efficaces. Toutefois, si la prescription du vétérinaire demeure sans effet, il faudra les retirer chirurgicalement. Elles disparaissent aussi parfois d'elles-mêmes.